Le jardinier aurait-il la main rouge?
A la campagne, rien ne se perd, c'est connu. Du pain, un fruit ou un légume, si on ne le trouve plus à son goût, on se dit qu'il peut encore nourrir ou désaltérer un animal sinon la terre en profitera. C'est dans cet état d'esprit, qu'il y a 3 ou 4 mois, mon jardinier de mari a jeté une tomate "achetée" sous un arbre.
Les tomates dans la serre, semées le 3 mars, croissent et murissent à la vitesse grand V.
La preuve:
La récolte est abondante:
Mais la peur de "manquer" est là qui le tenaille, et, lors d'une promenade digestive, quel n'est pas son étonnement de voir des pieds de tomate croître et embellir là, où il avait jeté quelque mois auparavant une tomate "trop avancée". Aussi n'écoutant que son besoin de produire, il les met en pot et les voici.
Nous verrons bien ce qu'il en adviendra.